Samedi 13 janvier : J'étais en train de marcher dans la rue lors j'ai vu un groupe de pigeons en train de se battre pour un morceau de pain. L'un d'eux était blessé par fil noir autour d'une patte. Comme le bout de pain était encore là, je me suis m'accroupis, l'ai déchiqueté en petits bouts que j'ai jeté à mes pieds. Le pigeon s'approche, je fais un petit mouvement pour essayer de l'attraper mais il recule. Puis, il revient vers moi et paf ! Attrapé. Je regarde les pattes, et note qu'un doigt qui était à moitié détaché était en train de saigner, je décide donc de rentrer pour soigner ça.
Arrivé à la maison, je m'aperçois que le doigt est tombé en cours de route et que le pigeon saigne abondamment. Je désinfecte la plaie et tente d'enlever le fil. À un moment donné, le pigeon s'est débattu violemment et je me suis accidentellement planté le bout des ciseaux de broderie dans le coin supérieur de la paume de la main. Rien de grave, ça a juste bien saigné. Le fil a été facile à enlever, le fil a blessé le doigt mais il ne devrait pas nécroser. Pigeon mis dans une cage avec eau et nourriture. Il sera libéré une fois la plaie parfaitement cicatrisée.
Lundi 15 janvier : Newton s'est très bien remis, la plaie a cicatrisée et aucune infection ne s'est déclarée. Il a été libéré sur le lieu de capture.
Poste un peu inhabituel, il ne s'agit pas d'une capture. Une dame qui récupère régulièrement des pigeons et se trouvant dans une situation un peu difficile m'a demandé de garder Angel le temps qu'il soit adopté. J'ai donc accepté de le prendre afin de la soulager car elle possède déjà un couple de pigeons, plus une femelle, plus un bébé. Garder un mâle en chaleur avec tout ce petit monde faisait beaucoup de travail, de bruit et de stress.
Le mâle dans le couple de pigeons qu'elle possède à la PMV dont l'un des symptômes est la perte d'équilibre et la tête qui bouge dans tous les sens. Malgré ça, sa vie est normale, il mange, boit et s'entend très bien avec sa femelle. Les deux font tout ce que les couples de pigeons font : ils construisent un nid, couvent, se font la toilette mutuelle, etc. Sauf qu'à cause de sa maladie, monsieur n'arrive pas grimper sur le dos de sa belle pour s'accoupler, du coup madame allait voir Angel pour un coup vite fait et repartait voir son mâle un fois l'action terminée. Angel, qui était à la recherche d'une femelle, essayait de la séduire mais madame n'en voulait pas comme compagnon, uniquement comme amant. J'ai souvent lu ou entendu des gens vanter la fidélité et le monogamie des pigeons, je peux vous assurer que c'est absolument faux. Une fois à la maison, Angel a élu domicile sur l'écran de mon ordinateur.
Dimanche 7 janvier : Angel s'est mis en couple avec Blytti. La demoiselle demande beaucoup d’attention.
Mercredi 8 février : Angel est un coq en pâte. Il fait sa vie avec sa femelle. La dernière fois que je les ai vus, ils cherchaient un endroit pour nicher mais ils n'ont pas l'air de se décider. La dame qui s'occupait de lui, et qui est toujours sa propriétaire, est venue le voir. Un grand moment.
Samedi 24 février : Angel, qui était censé rester de façon temporaire, va toujours bien et mène sa petite vie de pépère avec, toujours, ce petit air intelligent :
Lundi 26 mars : Angel va toujours bien. Je pense qu'il va rester à la maison un bon de temps puisque l'adoption ne s'est pas faite pour une raison qui m'échappe encore. Depuis que sa femelle Blitty a pondu, il se montre beaucoup plus territorial.
Mardi 1er mai : Angel va toujours très bien. Je l'ai photographié en train de couver l'unique œuf de sa femelle Blytti.
Vendredi 3 août 2018 : En mettant à jour cet article, je me rends compte que ça fait plus d'un an qu'Angel est en famille d'accueil "temporaire". Quoiqu'il en soit, monsieur se porte comme un charme en compagnie de sa femelle Blytti.
Pigeon attrapé en revenant des courses. J'en avais d'abord repéré un gravement touché, des fils au dessus de l'articulation de la patte et qui n'arrivait plus à poser le pied parterre à cause de la douleur. J'ai tout de suite compris que si rien n'était fait, la patte entière allait nécroser, tomber et le pauvre allait se retrouver avec une patte en moins.. J'ai passé une bonne demie heure à essayer de le faire s'approcher mais il restait obstinément loin de moi et des autres que j’appâtais avec du pain. J'ai bien sentis que je n'y arriverai pas alors j'en ai attrapé un autre dont les doigts étaient pris dans des fils. Un joli pigeon avec le dos marron et noir.
Au niveau de la patte gauche, seul le doigt du milieu est entravé par des fils. Ils ont commencé à cisailler la chaire mais la blessure reste superficielle et cicatrisée.
Sa patte droite à déjà perdu un doigt, le doigt de derrière passe sous la patte ce qu'il fait qu'il marche dessus. Ça n'avait pas l'air le gêner lorsqu'il marchait et il semble s'en accommoder, comme beaucoup d'oiseaux dans son cas. Une masse de fils avait commencé à lui cisailler le doigt du milieu. Il y avait un peu de peau morte sur le dessus, noire et nécrosée. Il a fallu faire un petit bain de patte en eau savonneuse, les chaires étaient tellement dures que je n'arrivais pas à faire passer les ciseaux sous les fils pour les couper.
J'ai pu tout enlever sans réelle difficulté. Je pense qu'aucun doigt ne se nécrosera. Ils sont tous rose ce qui signifie qu'ils sont correctement irrigués de sang. J'ai bien nettoyé les pattes et ai mis l'oiseau dans une cage afin qu'il se remette de ses émotions. Dès que je l'y ai mis, il s'est jeté sur le tas de graines que j'avais mis à disposition. Il sera libéré sur le lieu de capture d'ici deux ou trois jours maximum, le temps que les pattes se remettent et éviter ainsi qu'elles ne s'infectent une fois dehors. J'essaierai encore d'attraper le pigeon qui risque de perdre sa patte entière, ça me tracasse.
Je possède un couple de pigeons depuis quelques années maintenant. Les deux, mâle et femelle, ont été trouvés bébés et élevés main à différentes dates. Au début, le mâle, s'était "mis en couple" avec moi, un vrai pot de colle, puis a commencé à s'intéresser à la femelle qui avait atteint l'âge adulte. Ils ont fini en couple, cependant il était hors de question d'avoir des pigeonneaux, donc un fois les œufs pondus, je les remplaçais par des œufs clairs. Honnêtement, je ne sais pas comment je me suis débrouillé, si j'ai remplacé le mauvais œuf puisqu'ils sont pondus à trois jours d'intervalle, toujours est-il que ce matin il y avait un oisillon dans le nid. Un des deux œufs était bien clair (non fécondé) mais le second... Je me retrouve donc avec un pigeonneau. Il ne sera pas relâchable dans la nature, donc pour le moment je le laisse avec ses parents et vais devoir aviser quoi faire de ce petit bonhomme. Le pigeon marron est la femelle :
Mercredi 20 décembre : Le bébé grandi à vu d’œil, la femelle s'en occupe très bien.
Dimanche 24 décembre : Le pigeonneau grandi très vite.
Mardi 26 décembre : Le pigeonneau souffre du syndrome des "pattes écartées". Ce problème fait que le poussin se retrouve à faire le grand écart, les pattes restent ensuite dans cette position durant toute la croissance et rendent l'oiseau, une fois devenu adulte, infirme : exemple de poule adulte ayant ce syndrome. Les pattes attachées, j'ai noté qu'elle s'allongeaient dans le sens du corps (deuxième photo), pour éviter ça j'ai du mettre le pigeonneau dans un récipient en calant les pattes sous le corps afin que tout reste en place comme il faudrait, en espérant que cela aide.
Mardi 26 décembre (soir) : Alors que je faisais des recherches à propos des oiseaux ayant le syndrome des pattes écartées, je suis tombé sur un site mentionnant une possible paralysie. J'ai regardé le petit pigeon, puis que je me suis demandé s'il ne vaudrait pas mieux que l'oisillon voit un vétérinaire étant donné qu'il ne tient même pas sur ses pattes.
J'ai donc appelé le cabinet vétérinaire et ai demandé à avoir un rendez-vous le plus vite possible avec le docteur qui a l'habitude de s'occuper des pigeons que des gens (moi inclus) lui apportent souvent. À noter que le cabinet reçois le matin avec rendez-vous et l’après-midi sans, il y a plusieurs vétérinaires mais j'en voulais un en particulier. La secrétaire me répond que c'est Jeudi matin au plus tôt, car ce docteur en question ne sera là qu'à partir de ce jour. Je lui demande s'il est pas possible de le voir plus tôt, et me réponds que si je viens maintenant, dix-huit heures donc, je pourrai le voir. Je me dis mieux vaut ne pas attendre. Je fourre le petit dans un sac, le met bien au chaud et fonce prendre le bus. J'avais peur d'arriver en retard, le cabinet ferme à dix-neuf heures, il était dix-huit heures et quart, l'après-midi est sans rendez-vous et je me demandais s'il y allait y avoir du monde.
J'arrive au cabinet. Je me présente à la secrétaire en disant que je venais d'appeler pour voir le docteur et attends. Je suis reçu cinq minutes plus tard. J'explique au vétérinaire que le petit pigeonneau à dix jours, que nous avions été plusieurs à noter un problème de pattes écartées et que je les avais attachées pour tenter de les remettre en place. Malgré les attaches, les pattes partaient en arrière, dans le prolongement du corps, et que je n'arrivait pas à les faire tenir comme il faut. Le monsieur examine le petit, coupe les attaches, le met dans un premier temps sur la table d'examen en métal et constate en effet qu'il y a un problème au niveau des pattes. Il le pose ensuite sur le sol, une surface moins glissante, mais le pigeonneau reste désespéramment couché, les pattes allongées. Il le prend dans la main et l'inspecte de plus près, il note à ce moment là que les doigts sont recroquevillés et ne serrent pas son doigt à lui comme le ferait un pigeonneau en bonne santé.
Verdict : probablement une malformation congénitale qui le paralyse presque et l'empêche de se tenir sur ses pattes. Il n'y a aucun moyen d'améliorer son état, il serait resté dans cet état toute sa vie. Je demande quelle qualité de vie aurait un pigeon paralysé. Il me parle d'une connaissance qui a gardé un pigeon dans un état similaire, qu'il peut vivre comme ça mais qu'il faut le laver régulière et faire attention qu'il ne se blesse pas car malgré la paralysie, ses ailes fonctionnaient parfaitement. Il ajoute cependant que son état, le fait de rester constamment couché sur son thorax, pourrait engendrer des problèmes respiratoires, des œdèmes et parfois des problèmes de digestion.
Je demande si je peux passer un coup de fil pour en parler à ma sœur qui voulait récupérer le pigeon un fois peu plus grand. Je l'appelle et lui ai passé le docteur pour qu'il lui explique en détails. L'euthanasie à semblé être la meilleure décision. Comme pour Polka, j'ai accompagné le petit jusqu'au bout et ai récupéré le corps pour l'enterrer. Il a été nommé posthume Spirit.
Note : Suite à cette mésaventure, je me suis procuré des faux œufs.