Alice a été repérée en train de boiter sur une grande place, tout près de l’endroit où Miss Marple a été trouvée. Je me suis approché pour la regarder, elle s'est alors envolée pour se percher sur un rebord où elle s'est mise en boule. Je suis allé acheter des appâts que j'ai j'ai jetés à mes pieds. Elle était un peu craintive, mais une paire de pigeons est venue se jeter sur la nourriture, elle les a donc suivis sans se méfier. Je l'ai saisie sans problème et suis allé dans une pharmacie pour demander un carton. La vendeuse a été très sympathique et m'en a donné un pile à la bonne taille, j'ai donc pu faire ce que j'avais à faire sans être encombré.
Une fois rentré, j'ai regardé un peu la patte d'Alice. Je n'ai pas eu l'impression qu'il y avait de fracture mais il y avait un bleu au niveau d'une articulation et une croûte bien sèche sur le flanc gauche. J'ai nettoyé la zone mais la cicatrisation avait bien commencé, je ne pouvais donc rien faire de plus. La blessure semblait donc ancienne et à priori la pigeonne n'avait pas de dégâts internes. Elle parvenait à voler mais boitait encore. Je vais la garder quelques temps, au moins jusqu'à ce que l'hématome se résorbe. Ensuite, je pense qu'elle sera libérable.
Lundi 4 novembre : Navré pour l’absence de mise à jour pour cet article. Alice a été libérée sur mon lieu de travail pensant qu'elle rejoindrai son lieu de capture comme ce fût le cas pour deux pigeons libérés ici, mais la demoiselle refuse de partir et à élu domicile sur le toit de la volière. Elle se nourrit de ce qu'elle trouve dans le jardin, comme les tourterelles du coin, mais elle tente désespérément de rejoindre les oiseaux de la volière. J'essaye donc de la recapturer mais elle ne se laisse pas faire. Je laisse donc le piège fait avec la grille d'une cage avec de la nourriture dessous afin qu'elle s'y habitue puis je la trapperai.
Samedi 29 novembre : J'ai tenté de récupérer Alice car elle refusait de partir et restait comme une âme en peine sur la volière, qu'il vente ou qu'il pleuve. J'ai donc fait plusieurs tentatives avec le haut d'une cage pour la capturer et au bout de quelques jours, la pigeonne est allée sous la grille pour manger les appâts. Je voulais la donner aux Ailes cassées & Co pour qu'elle soit libérée loin d'ici, mais horreur, elle présentait des pustules dues à la variole aux pattes. Je vais tenter de traiter les croûtes et verrai si la pigeonne se remet...
Mercredi 20 novembre : Je continue de mettre de la Bétadine sur les pustules d'Alice. Celles-ci semblent bien sécher. Je pense que le fait qu'elle soit restée sur la volière, sur la tôle en plein froid et en pleine pluie a mis son système immunitaire à rude épreuve et permis à la maladie de se développer. En intérieur et au chaud, elle semble en meilleure forme. Elle a bien peur de moi, crie et me donne des coups d'ailes lorsque je la saisie. Dans ces cas là, j'ai l'impression que sa respiration est sifflante. Je ne sais pas si c'est dû à la peur ou s'il s'agit d'un problème plus grave, je garde donc ça à l’œil.
Dimanche 24 novembre : Le traitement d'Alice est toujours en cours mais je n'ai pas l'impression de voir un quelconque changement. Je vais continuer et aviserai si je ne vois toujours rien.
Mercredi 18 décembre : La totalité des pustules présentent sur les pattes d'Alice sont tombées. Elle était en pleine forme, je suis donc allé la libérer.
Troisième et dernière capture la journée. Nala a été repérée en premier mais je n'avais pas d'appâts sur moi. Je suis allé en acheter pendant que le pigeon était suivi par la personne qui m’accompagnait. Je suis revenu et ai pu l'attraper sans problème. J'ai malheureusement bien peur que tout comme Zira et Percy (attrapés au même endroit), Nala ne soit atteinte de la variole. J'irai la confier demain à la clinique vétérinaire aviaire où elle sera examinée en même temps que Zira. Le docteur pourra alors faire son diagnostique et prendre les mesures nécessaires, c'est à dire euthanasie si positive à la variole.
Samedi 12 octobre : Nala et Zira ont été examinés par le vétérinaire aviaire qui a confirmé la variole. Les deux pigeonneaux ont donc été euthanasiés...
Pigeonneau que j'avais repéré dans un premier temps à cause de la touffe de cheveux accrochée à sa patte. Ce n'est que lorsque je l'ai eue entre les mains que je me suis aperçu avec horreur que ses pattes étaient couvertes de pustules dues à la variole. Tout comme Percy, il n'y a pas de traitement pour cette maladie que l'oiseau portera à vie même si les symptômes peuvent être traités. Je l'emmène donc demain chez le vétérinaire afin qu'il soit euthanasié...
De plus, comme la majorité des pigeonneaux que j'ai récupérés ces derniers temps, Zira est aussi touché par la maladie que l'on ne connaît pas encore. Il est maigre, sa face déplumée, son plumage sale et en mauvais état. Il y a donc un foyer de variole sur une de mes zones de captures. Soit la variole est la maladie de base, soit la maladie de base affaiblie tellement les pigeonneaux qu'ils attrapent tout ce qui passe à portée. Quoiqu'il en soit, je ne suis pas sûr de quoi faire avec cet état de fait. Je vais réfléchir sérieusement à ça.
Samedi 12 octobre : Nala et Zira ont été examinés par le vétérinaire aviaire qui a confirmé la variole. Les deux pigeonneaux ont donc été euthanasiés...
Pigeon repéré au couché au sol alors que j’appâtais une autre proie. Le pauvre avait les deux pattes attachées ensemble par un fil de couture résistant. Je n'ai pas eu trop de mal à l'attraper et ai pu tout enlever sur place. Étant donné qu'il n'y avait pas de plaie, j'ai pu le libérer sur place.
Ce matin j'ai reçu un appel d'une dame qui cherchait quelqu'un pour prendre en charge une pigeonne qu'elle a trouvée bébé, élevée main et laissée libre d'aller et venir. D'après ce que j'ai compris, il y a un arbre fruitier dans les parages que les pigeons adorent picorer. Seulement, la zone est infestée de chats errants qui se postent en embuscade sur les branches et tuent les pigeons. Le couple m'a dit trouver régulièrement des oiseaux morts, je lui ai donc suggéré non seulement de sécuriser l'arbre mais aussi de contacter une association pour tenter de limiter le nombre de félins.
Loïs a miraculeusement échappé à son prédateur et a pu retourner chez la dame. Elle est restée environs quatre jours avec une morsure, sans voir de vétérinaire, ni recevoir d'anti-biotique. Donner un médicament à l'oiseau après une morsure une obligation car la salive est extrêmement dangereuse à cause des bactéries qu'elle contient. J'ai donc donné à la demoiselle sa première dose, en plus d'anti-parasites, mais l'emmènerai tout de même chez le vétérinaire demain en compagnie de Marion, Doli, Flora, Percy et Biscuit pour être examinée. En attendant, elle reste en liberté car je n'ai plus de cage de libre. Elle est très calme, s'est laissée caresser la tête. N'ayant plus de cage de libre, je lui ai aménagé un petit bout de toile ciré sur le quel elle reste bien gentiment. À noter qu'elle est encore toute jeune, sa voix commence à peine à muer et qu'elle n'a pas encore de plumes autour du bec. Une fois sa quarantaine terminée, je la mettrai en volière.
Mardi 8 octobre : Loïs a tenté de voler ce matin, mais elle est tombée en amortissant sa chute. Elle a été examinée par la vétérinaire qui n'a rien trouvé de spécial. Les plaies ont bien cicatrisées car elles étaient superficielles. Il y a peut-être eu une compression qui fait que la pigeonne a mal ou a été blessée. Pour le moment, elle est sous anti-inflammatoire et anti-biotique pour être sûr qu'elle ne couve pas d'infection.
Samedi 12 octobre : Loïs restait prostrée sur mon bureau avec une aile qui traînait parterre, j'ai vraiment eu peur de la perdre. Quelques jours plus tard, elle se sentait beaucoup mieux, explorait la pièce, se laissait câliner et piaillait d'excitement lorsque je lui mettais de la nourriture. C'est un pigeonneau adorable et très câlin que nous avons là. La morsure ne semble pas avoir laissé de dégâts, Loïs pourra rejoindre la volière d'ici quelques temps.
Jeudi 24 octobre : Loïs va très bien et a rejoint la volière. Elle s'est un peu faite rosser au début, ce qui est normal pour la mise en place de la hiérarchie, mais aujourd'hui son caractère s'affirme. La demoiselle ne se laisse pas faire, surtout lorsque Vittel vient lui prendre le pain de la bouche.
Samedi 30 novembre : Bien qu'élevée main, Loïs s'est très éloignée de l'homme une fois en volière. Étant en excellente santé et farouche, j'ai décidé de la faire libérer. Elle était de toute façon en liberté avant que je la récupère, libre d'aller et venir dans la maison de la dame qui l'a élevé puis sauvé du chat qui l'a mordu. Elle a donc été prise en charge par Les Ailes Cassées & Co, en même temps que Marion, qui va la garder quelques temps en volière extérieur puis la libérer.
Mardi 14 janvier : Loïs, qui avait été libérée sur le terrain de l'association Les Ailes Cassées & Co, a été capturée au sol et remise en cage. La jolie pigeonne semble avoir un gros coup de mou, peut-être du à la chute soudaine des températures. Elle est entre les mains de la responsable qui va veiller sur elle et faire au mieux pour la remettre sur pattes.
Samedi 25 janvier : Ce matin j'ai rencontré la responsable de l'association Les Ailes Cassées & Co afin de lui remettre Perle. Elle m'a dit que Loïs avait été remise en liberté après avoir été requinquée.
NOUVEAU
Vendredi 8 janvier : Voici deux clichés envoyés aujourd'hui par la présidente des ailes cassées. Loïs est toujours présente sur son terrain et va très bien. Merci à Virginie de prendre soin d'elle et de tous les autres.
Pigeonneau attrapé sur la même zone que celle de Cookie. Le pauvre était tout ébouriffé avec des plumes manquantes. Je l'ai pris avec mois pensant qu'il aurait juste besoin d'anti-biotique mais lors de l'inspection à la maison, je me suis rendu compte qu'il avait un trou au niveau du flanc. J'ai donc pris rendez-vous chez le vétérinaire demain en début d'après-midi pour lui, ainsi que Doli, Marion et probablement un ou deux autres pigeonneaux. J'espère qu'il passera la nuit, car il est très fatigué.
Mardi 8 octobre : Le trou de Biscuit a été cureté par la vétérinaire afin de retirer les chaires mortes et le sang séché. La plaie est bien profonde mais trop ancienne pour être suturée. Je dois la laisser à l'air et veiller à ce qu'elle reste propre. Si elle ne cicatrise pas d'elle même, Biscuit devra subir une petite opération chirurgicale pour la fermer correctement. En attendant, il prend un anti-biotique et un anti-inflammatoire.
Vendredi 1er novembre : Biscuit va très bien, le trou s'est complètement refermé et les plumes repoussent. Par contre, il garde une aile pendante (je l'ai surpris en plein repos sur la photo). Il semble arriver à voler mais la pièce dans laquelle je le libère est trop petite pour en être sûr. Je vais donc le confier à l'association Les Ailes Cassées & Co qui possède de grandes volières. La responsable pourra donc voir si le pigeon vole assez bien pour être libéré, ou s'il faudra le garder.
Samedi 9 novembre : Biscuit semblait aller très bien. Je l'avais libéré plusieurs fois dans une pièce, il semblait très bien voler malgré une aile qui pend. Je l'ai donc confié Aux Ailes cassées & Co en même temps que Orban, Gojira, Vittel et Adastra pour savoir si la responsable le pensait libérable. Elle m'a dit qu'il volait très bien et serait relâché sous peu.
Samedi 30 novembre : Lorsque j'ai trouvé Biscuit, j'ai cru qu'il ne se remettrait pas de sa blessure. Mais, non seulement la blessure s'est parfaitement refermée, mais en plus il vole sans aucun problème malgré un muscle atteint. L'association qui l'avait pris en charge l'a libéré aujourd'hui, et voici la vidéo.
Pigeon trouvé en boule au soleil, il fait quelques pas lorsque je me suis approché mais avait l'air complètement hagard. Je n'ai eu aucun mal à l'attraper car il était assez faible. Je l'ai donc mis sous anti-biotique et Trichorex au cas où.
Lundi 14 octobre : Cookie a eu un gros coup de mou peu après son arrivée. Il restait en boule à somnoler et ne mangeait presque pas. Il est resté sous anti-biotique jusqu'à aujourd'hui, donc sept jours, et va beaucoup mieux. Ce pigeon est étrange, dès son arrivé il me donnait des coups d'ailes et me mordait alors que seuls les pigeons restés longtemps en cage à mon contact font ça.
Mercredi 16 octobre : Cookie était en pleine forme et piaffait d'impatience en cage, je suis donc allé le libérer.
Petit pigeonneau que je croisais souvent et facile à identifier à cause de sa malformation aux pattes qui n'est pas sans rappeler celle de Moomin. Ces deux là avaient à peu près le même âge à l'époque de la capture de Moomin, mais Percy étant très maigre, je pense qu'il n'a pas pu se développer normalement à cause de la malnutrition. Je ne serais pas étonné qu'ils soient de la même famille ou de la même nichée car je les ai attrapés au même endroit.
Je me rendrai chez le spécialiste aviaire la semaine prochaine pour faire le plein d'anti-biotiques et faire examiner Marion dont la face ne se remplume pas et Doli dont les "pustules" ne bougent pas malgré l'anti-biotique prescrit par le vétérinaire lambda. J'en profiterai aussi pour demander au vétérinaire ce qui provoque toutes ces infections chez les pigeonneaux.
Mardi 8 octobre :
L'état de Percy, tout comme celui de Flora, ne s'est pas vraiment amélioré. Je pensais avoir à
faire à la trichomonose au début, mais je me suis vite rendu compte que
ce n'était pas le cas. Il est maigre, a le nez qui coule, a des dépôts
blancs (ou marrons lorsque secs) que je dois enlever de l'intérieur du
bec et des narines avec un coton-tige. Il y a également un problème de
croissance avec les pigeonneaux atteints de cette maladie, ils ne
grandissent pas. J'ai eu confirmation de ce qui n'était au début qu'une
impression en en parlant avec la responsable des Ailes cassées & Co.
La
clinique a fait des prélèvements sur Flora, nous attendons tous les
résultats afin de savoir à quoi nous avons faire et comment traiter
cette maladie. En attendant, elle semble se répandre rapidement et fait pas mal de
victimes. La vétérinaire a été étonnée car car sa clinique n'a reçu aucun pigeon
présentant ces symptômes. Soit tous les oiseaux sont morts avant d'avoir
été trouvés et ramenés, soit la maladie n'a ne touche que quelques zones. Dans tous les cas, ce problème est préoccupant. En attendant
les résultats, Percy reçoit un autre anti-biotique.
Jeudi 10 octobre : Je suis retourné chez le vétérinaire ce matin en urgence car la masse que Percy avait sur la joue gauche, visible sur la photo précédente, devenait de plus en plus grosse et moche me faisant penser à la variole. Le diagnostique a été sans appel : variole. Il est possible de traiter les symptômes mais l'oiseau reste porteur de la maladie à vie, risquant de contaminer les autres volatiles. Nous avons donc décidé de faire euthanasier Percy...
Pigeonneau repéré perché sur une patte, au sol, endormi au beau milieu de l'une de mes zones de capture. Je me suis approché pour vérifier s'il avait besoin d'aide et je me suis aperçu que ses yeux étaient pleins de croûtes de pus comme Vittel et Cloé, j'ai donc décidé de l'attraper pour traiter ce problème. Une fois entre mes mains, je lui ai ouvert le bec et ai découvert qu'il était aussi atteint de trichomonose. Une fois rentré à la maison, j'ai mis Vittel dans ma volière car je n'avais plus de cage de libre. J'ai commencé par nettoyer les yeux de Flora, puis l'intérieur de son jabot. Je lui ensuite donné un anti-biotique et du Trichorex. Malgré ces problèmes de santé elle reste vive et mange. Espérons que cela dure.
Jeudi 3 octobre : Flora était plutôt vive à son arrivée, aujourd'hui elle l'est toujours. Pour la première fois, je l'ai entendue piailler comme un bébé, j'espère que c'est bon signe. Son nez semble moins encombré, elle mange et boit, c'est encourageant.
Mardi 8 octobre : L'état de Flora ne s'est pas vraiment amélioré. Au début, je pensais avoir à faire à la trichomonose, mais je me suis vite rendu compte que ce n'était pas le cas. Elle est maigre, a le nez qui coule, a des dépôts blancs (ou marrons lorsque secs) que je dois enlever tous les jours de l'intérieur du bec et des narines avec un coton-tige. Il y a également un problème de croissance avec les pigeonneaux atteints de cette maladie, ils ne grandissent pas. J'ai eu confirmation, de ce qui n'était au début qu'une impression, en en parlant avec la responsable des Ailes cassées & Co.
La clinique a fait des prélèvements sur Flora, nous attendons tous les résultats afin de savoir à quoi nous avons faire et comment traiter cette maladie. En attendant, elle semble se répandre rapidement et fait pas mal de
victimes. La vétérinaire a été étonnée car car sa clinique n'a reçu
aucun pigeon
présentant ces symptômes. Soit tous les oiseaux sont morts avant d'avoir
été trouvés et ramenés, soit la maladie n'a ne touche que quelques
zones. Dans tous les cas, ce problème est préoccupant. En attendant
les résultats, Percy reçoit un autre anti-biotique.
Mardi 15 octobre : Les premiers résultats d'analyse sont arrivés il y a quelques jours, Flora est atteinte d'un champignon. Les petits dépôts blancs visibles sur la photo précédente se sont vite mués en dépôts marronâtre qui, une fois enlevés, ressemblaient à des bouts d'anchois. Ils se trouvaient exclusivement sur le palais de l'animal et devaient être retirés délicatement avec un coton-tige. L'oiseau avait également le nez bouché et des petites croûtes marron. Flora est donc sous Itrafungol, le même médicament qui a traité Damien. Espérons que cela suffise, le laboratoire continue tout de même la culture des échantillons afin de vérifier s'il n'y aurait pas autre chose. Affaire à suivre donc.
Lundi 4 novembre : Lorsque je suis allé chez le vétérinaire pour faire examiner Adastra et la perruche Catherine, j'ai demandé au docteur s'il avait les résultats de la culture que le laboratoire devait garder quinze jours de plus. Les résultats sont revenus négatifs pour toute autre infection. Je lui ai dit que Flora ne présentait plus de symptômes au niveau du bec mais que son nez continuait de couler et se boucher malgré les médicaments. Il m'a alors dit que c'était probablement viral et que le mieux était de nettoyer les narines tous les jours en injectant un peu de sérum physiologique et en lui faisant des inhalations par vapeur de pérubore (essence végétale). J'ai commencé le nettoyage avec le sérum et Flora déteste ça. Quand au pérubor, j'irai l'acheter demain.
Lundi 11 novembre : Flora ne va pas bien, son état se dégrade. Il y a deux jours, je l'ai prise pour nettoyer la cage, lorsque je l'y ai remise elle s'est débattue et est tombée sur le ventre, les pattes allongées le long du corps. Elle ne parvenait plus à se lever. Je l'ai prise dans les mains et ai remarqué que ses doigts ne saisissent plus rien, comme s'ils étaient paralysés.
Ce matin, je l'ai mise dans une nouvelle cage, plus d'un mètre de long, trouvée en bas de chez moi. Elle a eu du mal à se déplacer mais parvenait à tenir debout. Elle a titubé puis est tombée dans la gamelle de nourriture. Elle n'est pas stable sur ses pattes et se couche très souvent. Elle mange, boit mais reste fatiguée, maigre et ses plumes sont en mauvais état. Je vais donc la ramener chez le vétérinaire...
Soirée : Flora est exténuée, je ne sais pas si elle passera la nuit.
Vendredi 15 novembre : Flora est toujours vivante et je l'ai emmenée chez le vétérinaire hier matin. La doctoresse ne sait pas trop ce qu'il lui arrive mais les problèmes neurologiques sont mauvais signe. Soit ils sont un problème primaire, soit ils sont la conséquence de la faiblesse extrême de l'oiseau. Dans le premier cas il n'y a pas grand chose à faire, mais dans le deuxième, ils peuvent disparaître en requinquant l'oiseau. Flora est maigre, elle ne pesait qu'environs cent-cinquante grammes, ses plumes sont en piteux état et manquent par plaque à certains endroits. Je dois lui donner de la pâtée Nutribird et faire en sorte qu'elle prenne trente grammes en deux semaines. Elle va aussi recevoir du Septotryl et du Tonivit, un cocktail de vitamines plus complet que celui que je lui donnais. Son état est inquiétant, et l'issue incertaines...
Samedi 30 novembre : Flora a pris trente grammes depuis sa précédente visite chez le vétérinaire. Ce n'est pas énorme mais encourageant. La doctoresse a également trouvé que son plumage avait meilleur allure. Je dois donc continuer de la nourrir à la main et de lui nettoyer le nez.
Lundi 9 décembre : Flora ne va pas bien. Elle mange normalement et quelques plumes ont commencé à pousser à la base de son bec, mais elle a de gros problèmes d'équilibre. Elle ne tient plus debout et tombe en avant. Je l'emmène chez le vétérinaire mercredi à quatorze heures. En attendant, je l'ai mise dans une caisse de transport avec serviette au sol pour qu'elle ne se blesse pas.et je n'ai pas mis d'eau pour éviter qu'elle se noie...
Mardi 10 décembre : Ce matin l'état de Flora était encore pire que la veille. Elle a voulu se lever lorsque j'ai ouvert la cage mais elle est tombée en avant et a fini comme sur la photo. Ses plumes étaient affreusement sales, elle est sans doute tombée plusieurs fois et a maculé ses plumes de fientes. La vétérinaire m'avait prévenu que si ses problème neurologiques se dégradaient, il faudrait envisager l'euthanasie. Flora avait le nez qui se bouchait sans cesse, je devais le nettoyer matin et soir, elle avait du mal à respirer, ses plumes étaient sales, elle ne grandissaitpas, ses yeux étaient constamment écarquillés et l'aggravation de ses problèmes d'équilibre m'ont convaincu qu'il était temps de dire stop. Je me suis donc rendu chez le vétérinaire ce matin pour mettre un terme à cette situation qui devenait trop difficile pour elle...
