lundi 31 août 2020

[Libéré] - Decker, pigeonneau varioleux

Pigeonneau que j'ai en soin depuis un peu plus de deux semaines mais dont j'avais oublié de faire un article. Je voulais attraper un oiseau avec des fils aux pattes mais je n'ai pas réussi à le faire approcher. Decker était dans le lot et en le regardant, j'ai cru apercevoir une poquette au niveau de la joue droite. J'ai pu l'attraper sans le moindre problème et en l'examinant, j'ai pu confirmer la présence de pustules aux pattes et sur la joue. Je l'ai ramené et l'ai gardé en cage afin qu'il reprenne des forces. C'est un pigeonneau très vif qui mange et boit normalement tout seul.

Par contre, la pustule ne se situait pas sur la joue comme je le pensais mais carrément au niveau de l'oreille. Elle bouchait l’orifice mais je ne pouvais rien faire car elle n'était pas mûre pour tomber. Je l'ai laissée sécher et cet après-midi, elle était assez sèche pour être délicatement retirée. Pour ça, j'ai utilisé une pince à épiler et un tire-comédon. J'en ai profité pour retirer la croûte qui se trouvait dans l'autre oreille mais que je n'ai remarquée que plus tard. Celle-ci a été un peu plus difficile à enlever car elle était large, il a fallu faire levier avec le tire-comédon. J'ai donc tout pu retirer et Decker a enfin les deux oreille débouchées. Les pustules des pattes n'ont pas séché aussi vite, le petit va donc rester encore en cage. 

Mardi 9 septembre : J'avais donné Decker à ma mère car il ne nécessitait plus de soins. Les pustules dans ses oreilles étaient toutes tombées et ne se reformaient plus. Il ne lui restait plus que trois poquettes sur les pattes qui avaient presque séché. Je le lui avait donc confié afin de libérer la cage pour un oiseau dans le besoin. Manque de chance, hier je reçois un message m'informant que Decker a réussi à s'enfuir de la cage et de l'appartement par une fenêtre entrouverte. Ma mère était dépitée mais je lui ai dit que les soins avaient été faits et que les poquettes tomberaient seules. Voilà donc Decker libre par la force des choses.

jeudi 27 août 2020

[Libéré] - P'tit-Bout, pigeonneau qui ne vole pas

Pigeonneau trouvé par A devant une boulangerie. Cette personne à l'habitude des pigeons et a trouvé P'tit-Bout bizarre. Elle est restée à l'observer et à vu que les parents continuaient de s'occuper de leur petit, un d’eux était en train de le papouiller alors qu'il était au sol. Elle a voulu vérifier s'il pouvait voler ou avait un soucis, mais il n'a pas décollé du sol. Elle m'a appelé car elle hésitait à prendre le bébé sachant que les parents s'en occupaient encore, mais je lui ai dit que la zone était très passante et qu'il serait dangereux de le laisser. Elle est donc repartie avec P'tit-Bout sous le bras et a bien fait car une fois à la maison, elle a pu l'examiner et remarquer qu'il avait du mal à bouger normalement son aile droite.

J'ai donc récupéré P'tit-Bout qui a passé quelques jours en cage le temps que l'anti-parasite fasse effet. Le pauvre est encore un peu trop jeune pour manger seul, je le nourris donc de petits pois tendres et de petites graines. Il a effectivement un soucis à l'aile, mais aucune trace de blessure. Je le laisse en volière sous surveillance afin qu'il voit les adultes se nourrir et puisse apprendre. Le pauvre a voulu boire dans la caisse à litière pour chat qui sert de baignoire, mais une fois dedans, il ne parvenait plus à en sortir. Damien, boulet qu'il est, a commencé à lui faire la cour perché le rebord, l'empêchant encore plus de sortir. P'tit-Bout piaillait de peur, je l'ai donc vite sorti de là. Il a été un peu choqué et trempé, il est donc allé se sécher et se réchauffer au soleil, allongé dans l'herbe. 

Je ne le laisse pas seul en volière car il est trop petits, les adultes, surtout les mâles peuvent être très brutaux. Par contre, Kapoti semblait très intéressé par le bébé. Il l'a suivi un bon moment, intrigué, mais ne l'a pas attaqué. C'est la première fois que je vois un tel comportement. Les autres ont essayé de le brutaliser ou de lui faire la cour. Quoiqu'il en soit, il passe la plupart de son temps en liberté dans le studio, à l’abri. Quand il aura un peu grandi et sera un peu plus autonome, il rejoindra la volière.

Samedi 29 août : La première fois que j’ai mis P'tit-Bout en volière, j'avais remarqué qu'il avait manqué de trébucher à quelques reprises. J'ai pensé que c'était dû à son jeune âge et qu'il avait du mal à marcher sur un nouveau type de sol. Ce matin en allant le nourrir, j'ai vu qu'il avait une patte en l'air. en le mettant en volière, je l'ai observé marcher et j'ai vu que ses doigts ne bougeaient plus. S'est-il fait mal ? Y a t-il un problème sous-jacent ? Il n'y a aucune trace de blessure, plaie ou gonflement... Quoiqu'il en soit, je lui ai posé une bande afin de maintenir tous ses doigts à plat car sinon ils étaient recroquevillés et il marchait dessus. En le laissant comme ça, il risquerait de se blesser ou de tordre sa patte et/ou ses doigts de façon irréversible. La bande fait bien son travail, le petit boite mais marche décemment et va être surveillé de près afin d'agir en cas de problème additionnel.

Lundi 31 août : P'tit-Bout a rejoint la volière car j'ai besoin des cages. Il s'est trouvé un petit coin tranquille sous une planche d'angle.

Jeudi 3 septembre : P'tit Bout ne boite plus et a récupéré l'usage de ses doigts, je lui ai donc retiré la bande. Il a été bien content d'en être délivré. Il est encore petit et a bien compris qu'il fallait rester loin des grands, il reste toujours sous sa planche mais les rejoint pour boire et manger.

Samedi 26 septembre : Pt'it-Bout m'avait fait peur car je lui courais après pour lui faire peur mais il refusait de voler. Après plusieurs jours, j'ai fini par le voir voler comme un grand de planche en planche. Aujourd’hui, libération de Sid, P'tit-Bout, Tacos et Poquetteen compagnie de F et O. Un grand moment ! 

[En refuge] - Pouichore, pigeon atteint de variole et PMV

Pigeon atteint de la PMV,  l'oiseau a donc des problèmes d'équilibre et ne parvenait pas à se nourrir seul. M, la dame qui l'a trouvé s'est très bien occupé de lui en le nourrissant et l'abreuvant autant que besoin. Un peu pus tard, il a développé des poquettes dues à la variole, il a donc reçu de la vitamine B12 en extra. Il avait également un problème à l’œil et recevait des gouttes. Malheureusement, la dame qui s'occupait de lui est âgée et il lui était difficile de s’occuper de deux pigeons malades à la fois. C'est une connaissance commune, K, qui m'a contacté. Au début, je ne voulais pas le prendre car le cas de Bouteille m'avait vraiment affecté et je ne me sentais pas de gaver trois pigeons. J'ai finalement cédé et récupéré Pouichore le temps que les symptômes de la PMV soient traités. S'il se remet, il sera adopté par K. 

Les deux trois premiers jours, j'ai eu peur car le pigeon restait dans un coin de la cage afin de ne pas tomber. J'en ai informé la propriétaire qui m'a dit que l'oiseau tenait bien debout chez elle. K avait commandé deux flacons de vitamines B12 pour moi mais qui n'étaient pas encore arrivés. Elle a pensé qu'il en fallait au plus vite à l'oiseau. Elle a fait passé le flacon entamé à M, qui avait rendez-vous chez le vétérinaire pour son autre pigeon. Elle m'a remis les vitamines et m'a aussi payé une quinzaine de seringues, merci beaucoup. Le résultat a été saisissant, Pouichore tenait debout au milieu de la cage dès le lendemain de la première prise.

Mercredi 23 septembre : J'ai oublié de mettre à jour l'article de Pouichore... Il y a eu de gros bas avec ce pigeon. Les symptômes sont devenus terribles, il ne tenait pas debout, tombait sur le côté, ne se nourrissait pas seul, ne pouvait pas boire seul... ça m'a beaucoup affecté et j'avais énormément de peine pour lui. J'ai voulu rendre l'oiseau mais la dame m'a convaincu de persévérer dans les soins. Il fallait que je tienne l'oiseau dans mes mains avec la tête au dessus de l'eau, malgré les tremblements, il y plongeait le bec afin de boire à grosses gorgées. Je l'abreuvais comme ça trois fois par jours, quatre ou cinq quand il faisait très chaud. Je lui remplissais le jabot de graines matin et soir afin qu'il soit toujours plein et ne manque pas de nourriture.

C'était des soins très contraignants mais au bout d'un moment son état a commencé à s’améliorer. Aujourd'hui il a toujours des problèmes d'équilibre et la tête qui bouge mais il tient debout, se déplace, et surtout, mange et boit seul. C'est une grosse victoire pour ce pauvre oiseau. La dame, qui avait déjà réussi à stabiliser un pigeon atteint de PMV, a bien fait de me convaincre d'insister. Pouichore va rester encore un peu en cage, puis il sera adopté.

Vendredi 15 janvier : J'ai incomplètement oublié de faire les mises à jour de Pouichore, toutes mes excuses. Pouichore devait être adopté mais ça ne s'est finalement pas fait. Je l'ai donc gardé en attendant qu'un co-voiturage se fasse jusqu'en Espagne afin qu'il rejoigne une volière spéciale avec d'autres oiseaux atteints de PMV. Son état est stable, il a des mouvements de tête et reste dans une position inhabituelle mais il mange, boit et se baigne sans problème. Aujourd'hui, M est venu chercher le trio Pouichore, Oboro et Kovou afin qu'ils soient conduits en Espagne et restent dans un refuge pour pigeons. Merci à elle.

vendredi 21 août 2020

[Adopté] - Banzaï, pigeonneau au dos nu

Pigeonneau attrapé par ma mère car il lui manquait énormément de plumes, en plus d'être fatigué. Je ne sais pas ce qu'il est arrivé à cet oiseau car à part la peau nue, il ne présente aucune plaie ou blessure. Mis à part la fatigue et la maigreur, je n'ai rien noté de particulier. Le temps où ma mère l'a gardé, elle a trouvé qu'il sentait mauvais, mais je l'ai depuis presque cinq jours et n'ai rien remarqué pour le moment. C'est un pigeon vif qui se nourrit seul, il y pas mal d'eau dans les fientes mais c'est peut-être à cause de la chaleur car le reste est normal. Je vais le garder assez longtemps pour vérifier que les plumes repoussent, si ce n'est pas le cas il faudra procéder à des analyses.

Lundi 24 août : Gros drame en arrivant à la maison, Banzaï était pendu par une patte à une décoration de la cage. L'espace est tellement petit que j’ai eu du mal à retirer le membre... J'ai d'abord cru qu'il s'était cassé quelque chose, mais les os semblent tous intactes. Par contre, il présente une plaie que j'ai nettoyée et bandée car il la picorait. Banzaï était horriblement choqué, et est resté un très long moment couché. Son "pied" ne bouge plus à cause de la blessure. J'espère qu'aucun nerf ou tendon n'a été abîmé et qu'il se remettra vite...

Jeudi 27 août : Banzaï avait bien la patte cassée, je m'en suis aperçu la nuit même de la blessure en le voyant se lever lorsque je suis allé dans la cuisine. Je lui avais donc nettoyé la plaie et lui avais mis une attelle. Il a commencé à recevoir un anti-biotique et un anti-inflammatoire. Ce soir, en voulant lui donner ses médicaments, je me suis aperçus que la patte était froide, très froide. Ça ne pouvait que signifier que le membre n'était plus irrigué de sang et était mort... J'ai donc enlevé la bande et n'ai pu que constater l'étendue des dégâts. La blessure avait nécrosé. Je filerai demain à la première heure chez le vétérinaire. J'ai peur que Banzaï ne finisse amputer de toute sa patte... Je suis dégoûté, en colère, triste. Banzaï était en pleine forme, il état tout à fait libérable et à cause de cet accident, la libération ne sera sans doute pas possible.  

Jeudi 3 septembre : Aujourd'hui je suis retourné chez le vétérinaire pour Tobi qui doit se faire énucléer. J'en ai profité pour faire examiner la blessure de Banzaï qui était en famille d'accueil. La bonne nouvelle est que le membre est toujours chaud, donc irrigué. C'est un soulagement car le lendemain où je l'avais trouvé, la patte était froide et je l'avais cru morte. Le vétérinaire m'a dit de retirer une partie de la croûte afin d'éviter un effet garrot. C'est donc ce que j'ai fait une fois arrivé à la maison. Le pigeon à un peu saigné mais j'ai retiré une partie de la masse qui s'enroulait bien tout autour de la patte. Je ne vois toujours pas de bulbe pointer le bout de son nez, et j'ai l'impression qu'il y a moins de plumes ou peut-être est-ce une impression...

Samedi 5 septembre : Hier en faisant les soins de Banzaï, je suis tombé sur l'os cassé de la patte. J'avais dit au vétérinaire que la patte était pendante et bougeait de façon anormale. Il ne m'a pas écouté, m'a dit que tout allait bien. Je lui ai fait confiance, mais j'aurai dû insister et demander une radio. Donc le pauvre Banzaï à la patte cassée qui a se tord sur elle-même. Je pense aussi que les tissus nécrosent contrairement à ce que le vétérinaire m'avait dit. Il ne s'agissait pas simplement de croûte et de bleu, mais bien de tissus morts. J'avais donc décidé d'appeler le vétérinaire très tôt ce matin afin de savoir si je pouvais avoir un rendez-vous mais ce n'était pas possible, la secrétaire m'a donc dit de passer et déposer l'oiseau. Dieu merci mon employeur allait faire ses courses à trois rues du cabinet, il a donc eu la gentillesse d'y faire un arrêt pour laisser Banzaï. Pour le moment, j'attends les nouvelles... 

Mardi 15 septembre : Pas de mise à jour concernant Banzaï car j'étais très en colère. Samedi cinq septembre, j'avais donc déposé Banzaï chez le vétérinaire car je voulais qu'il passe une radio. Je n'ai pas pu aller chercher l'oiseau moi-même car il a été examiné l'après-midi durant mes heures de travail. Heureusement, F a eu la gentillesse de le récupérer et de me l'apporter, merci beaucoup. 

Lorsqu'elle est arrivée, je lui ai demandé ce qu'avait donné la radio. Elle m'a dit que le vétérinaire n'en avait fait aucune car la patte n'était pas cassée et que de toutes façons elle devait être amputée car en train de nécroser. J'étais extrêmement en colère, j'avais insisté pour passer cette radio afin de leur prouver que j'avais raison, que je n'avais pas rêvé. J'avais vu l'os sortir de la blessure, j'avais même "tapé" dessus avec la pince à épiler pour vérifier que c'en était bien un mais ils ont refusé. C'est inadmissible, car je paye pour ça. Ils n'avaient aucun droit de décliner. La patte était donc fichue, je le savais, j'ai pris rendez-vous en ligne pour le lundi suivant et procéder à l'amputation. 

Lundi, arrivée chez le vétérinaire. Cette fois c'est le vétérinaire que je voyais d'habitude qui m'a reçu. J'ai appris à ce moment là que c'était le docteur responsable de la mort de l’inséparable qui avait examiné Banzaï samedi. J'ai demandé une nouvelle fois à ce que l'oiseau passe une radio. Le docteur m'a expliqué que ça ne servirait à rien car la patte nécrosait et ne pouvait être sauvée. Je lui ai répondu que je savais, mais que la radio devait être faite afin de confirmer ce que je disais depuis plusieurs semaine, que la patte était cassée. 

Retour de radio, et sans surprise, l'os était bien cassé, sortant là où je l'avais vu. J'ai dit au vétérinaire ce que je répètais depuis le début, mais il m'a répondu que l'os avait nécrosé, il s'était peut-être cassé entre temps. Je lui ai fait remarquer que son collègue m'avait assuré que l'os n'était pas cassé deux jours avant. Pas de réponse. J'étais fatigué et je n'ai pas eu le courage d'insister. Banzaï a été vu par les trois vétérinaires de la clinique, aucun ne m'a écouté. Bien sûr que la patte ne pouvait cicatriser puisque la fracture était ouverte... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec ces docteurs. Deux ont toujours bien fait le travail, je n'ai jamais eu à me plaindre. Je suis en colère, dépité. Banzaï a donc été amputé totalement de la patte et ne sera pas libérable. Je n'arrête pas de me dire que j'aurai du insister, voir ailleurs mais j'ai fait confiance à ces vétérinaires car je n'avais pas de raison de douter... Je m'en veux. 

Je vais faire une pause dans les sauvetages de pigeons car ces dernières semaines ont été très éprouvantes physiquement et mentalement. J'ai fait énormément de trajets à pieds et en bus, j'ai dépensé plusieurs centaines d'euros en frais vétérinaires dont la moitié pour des soins de la part des vétérinaires lambda qui n'ont quasiment servis à rien, amputation de Banzaï mise à part. L'autre moitié est partie chez le vétérinaire aviaire qui a été parfaitement compétent dans ses examinations et chirurgies. Aucun regret pour le second même si les factures sont beaucoup plus élevée comparées aux nombre de soins, la qualité y est exemplaire. Il va me falloir quelques mois pour reconstituer la cagnotte pigeons. Pour le moment, je me concentre sur les oiseaux en soins et n'en prendrais pas d'autres nécessitant des frais supplémentaires. Lorsque je reprendrai les sauvetages, je vais abandonner les cages à rongeurs au profit de cages faites mains avec du bois et du grillage à petites mailles afin qu'aucun autre pigeon ne finisse comme Banzaï...

Banzaï se retrouve donc unijambiste. Il a du mal à se déplacer comme ça, mais avec le temps, il s'y fera. Les plumes manquantes de son dos ne repoussent toujours pas. La saison de la mue a commencé, je vais voir si elles vont pointer le bout de leur nez. Dans le cas contraire, je ferai faire des analyses.

Mercredi 23 septembre : Les plumes manquantes de Banzaï repoussent enfin. Sa "voix" commence à muer, du coup lorsqu'il roucoule pour me faire peur, il oscille entre le roucoulement d’adulte et le piaillement de bébé. Il s'habitue lentement à son état bien que ça reste encore un peu difficile. Il est trop tôt pour le mettre en volière, donc il a rester e cage encore un moment.

Dimanche 3 janvier : Banzaï a rejoint la volière depuis un bon moment, en même temps qu'Oboro. Contrairement a lui, il a eu du mal à apprendre à marcher sur une patte. Il lui a fallu beaucoup d'entrainement et quelques chutes non dangereuses sur le côté. Aujourd'hui, il se débrouille très bien et est devenu adulte. J'irai bientôt acheter du grillage plastique à mettre contre les grilles des cages afin qu'aucun autre oiseaux ne finissent comme le pauvre Banzaï...

Mardi 1er juin 2020 : Banzaï va très bien et a profité de la porte ouverte pour se faire la malle. Il s'est littéralement jeté dans l’entrebâillement pour s'échapper. Il reste tout de même sur la maison et sur la volière. Étant donné son état, il sera nourri aussi longtemps qu'il faudra.

Dimanche 29 mai 2022 : J'avais finalement rattrapé Banzaï qui tentait de rentrer dans la volière en sautillant sur une patte au sol. Il a finalement été adopté par un parc Strasbourgeois.

vendredi 14 août 2020

[Décédé] - Obito, pigeonneau maigre et atteint de variole

Obito est troisième pigeon atteint de variole amené par O qui fait face à une épidémie chez les pigeonneaux de son terrain. Contrairement à Tobi, Obito est un peu plus en forme mais présente tout de même une belle pustule sur la joue droite. Il a reçu un anti-parasite, la poquette sera séchée avec de la Bétadine et il recevra des vitamines afin de l'aider à combattre les symptômes. 

Mardi 18 août : État stable pour Obito, il mange et boit seul. Il prend également du poids, lentement mais sûrement.

Mardi 19 aout : Obito ne mange plus seul et doit être gavé afin de prendre plus de poids. C'est très décevant car son état semblait s'améliorer, amis ce n'est plus le cas. En nettoyant la cage ce matin, je me suis rendu compte qu'il avait le cloaque plein de fientes dures. Je lui ai donc donné un bain tiède afin de ramollir et retirer le tout. C'est alors que j'ai vu qu'il avait des pustules sur le ventre et la zone à la base des plumes de la queue couverte de croûte. Je pense également que ce sont des pustules qui se sont formées autour du cloaque et qui ont ramassé" des fientes. Je vais surveiller ça de près, et irai chez le vétérinaire si ça empire. Pour finir, étant donné que Tobi ne mange toujours pas seul, j'ai décidé de le mettre en cage avec Obito. Ils s'entendent bien, dorment cote à cote et j'espère que l'avorton imitera son aîné afin d'être autonome. Petite note de fin, un grand merci à la dame qui est revenue pour me donner dix kilos de graines.

Vendredi 21 août : Obito est toujours bien maigre et continue d'être nourri de force. La bonne nouvelle est que les croûtes commencent à partir. Ce soir, j'ai dû donner un autre bain au pigeon afin de pouvoir retirer les fientes et pustules qui se trouvaient au niveau du cloaque et l’obstruaient. La zone était très enflée, elle a un peu saignée, mais est maintenant complètement dégagée. J'espère que la pustule qui se trouve au niveau au niveau de l'oreille va vite tomber car la cavité est complètement bouchée... Obito et Tobi demandent beaucoup de soin et l'état du second ne semble pas s'améliorer, c'est très usant et démoralisant. J'espère qu'ils tiendront le coup...

Mardi 25 août : Comme chaque jour, Obito a été nourri à la main ce matin et a reçu un cocktail de vitamines. Malgré les gavages, il continuait de perdre du poids et son cloaque se bouchait constamment à cause de pustules qui se trouvaient autour me forçant à le baigner tous les jours. 

Ce soir, j'ai voulu le nourrir et l'ai trouvé mort dans sa cage, aux côtés de Tobi qui se bat toujours pour rester en vie... Je suis vraiment très triste car Obito montrait des signes d’améliorations avant de se détériorer brutalement. Je pensais qu'il allait se remettre et allait pouvoir être libéré avec Tobi son compagnon de galère, mais mes espoirs ont été balayés d'un revers. Désolé O, je n'ai pas pu le sauver...

[Décédé] - Tobi, pigeonneau très maigre atteint de variole

Pigeonneau amené par la même personne qui m'avait amené Poquette. La pauvre fait face à une épidémie de variole parmi le groupe de pigeons qui vient sur son terrain. Voici donc Tobi, un petit atteint par cette maladie, de diarrhée et très maigre. Il a reçu un anti-parasite, un anti-biotique et sera nourris de force avec un mélange de Nutribird et de blé très tendre. Cet oiseau est exténué et dans un état préoccupant, j'espère qu'il se remettra. Merci à O qui s'occupe de ses pigeons locaux, pour le Trichorex et d'avoir fait le chemin pour déposer les oiseaux.



Mardi 18 août : Tobi est toujours nourri à la main avec des petits poids et du blé tendre. La première fois où j'ai fait ça, il a piaillé et bougé des ailes comme le ferait un bébé en train de quémander à manger à ses parents. Il avait tellement peu de forces que le piaillement était à peine audible une fois sur trois. Tobi reste très et faible, très fatigué. Il n'est toujours pas sorti d'affaire mais s'accroche comme il peut.


Mercredi 18 aout : Tobi ne mange toujours pas seul, je suis obligé de lui enfourner des graines dans le bec plusieurs fois par jour. J'ai décidé de le mettre dans la mème cage qu'Obito en espérant qu'il l'imite et mange enfin de lui-même.


Samedi 29 août : Ce matin mauvaise surprise, j'ai trouvé Banzaï avec l’œil fermé. J'ai pensé dans un premier temps qu'il s'agissait de la pustule qui le gênait, car tous les jours je retire un petit bout de saleté entre l’œil et le début de la paupière. Mais cette fois, j'ai retiré une sorte de mucus épais jaunâtre. En plus de ça, l’œil est presque noir alors qu'il devrait être jaune pâle car en train de s'éclaircir. Je n'ai pas pu obtenir de rendez-vous en urgence chez le vétérinaire car tous les docteurs avaient du retard à cause d'urgences justement. Il n'était pas possible d'en caser une autre entre deux...

Les problèmes de santé pour les pigeons s'accumulent cette semaine, je suis fatigué et très frustré... Banzaï commençait à s'alimenter seul et le voilà avec un œil blessé. J'espère que le vétérinaire pourra faire quelque chose et que surtout, le pigeon ne sera pas aveugle de ce côté. En attendant, je le nettoie avec du liquide physiologique...

Lundi 31 août : Tobi a été examiné par le vétérinaire qui pense que l’œil est fichu. Il ne sait pas ce qui a pu causer ça, mais a parlé d'une infection. Je dois lui donner un anti-biotique, le même qu'à reçu Phobos pour ses yeux, ainsi qu'une crème ophtalmique. Les soins doivent durer une dizaine de jours, à la fin de cette période je devrais ramener l'oiseau chez le vétérinaire. Tobi me semble bien fatigué, j'ai donc repris le nourrissage à la main et les vitamines.

Mercredi 2 septembre : Hier l’œil de Tobi sortait à moitié de son orbite, je l'ai donc ramené chez le vétérinaire en urgence. Celui-ci lui a prescrit une pommade ophtalmique ainsi qu'un anti-inflammatoire. Vu l'état dans lequel se trouve l’œil, je ne pense pas que le pauvre pigeon échappe à l'énucléation...

Lundi 14 septembre :Tobi a été énucléé. Problème, il l'a été par le vétérinaire qui a tué l’insérable et qui semble plus qu'à l'Ouest. Il a remis l'oiseau à ma mère et ne lui a donné ni antibiotique, ni anti-inflammatoire. Une fois que j'ai eu l'animal entre les mains, je l'ai mis sous médicaments, et j’ai eu la mauvaise surprise de trouver un bourrelet au dessus de l’œil gauche ainsi que la poquette de variole quatre fois plus grosse. Je l'ai ramené chez le vétérinaire, qui été vu par le docteur habituel, il n'a rien trouvé d'anormal...

Un peu plus tard cette semaine, j'ai remarqué que Tobi "baillait" beaucoup et se gratter l’œil... qui suintait. Je n'ai absolument pas été surpris, connaissant le vétérinaire qui a procédé à l'opération, j'étais sûre qu'un problème allait arriver. Je pensais que le vétérinaire habituel s'en occuperai, j'aurai du le demander lui et personne d'autre... Vu la sévérité de la situation, j'ai pris rendez-vous chez le spécialiste aviaire pour Kovou, Oboro, Tobi et Dojima

Tobi est dans un état grave. Le vétérinaire a tout de suite pensé à un abcès. Elle a commencé par retirer la grosse poquette qui se trouvait à la base du bec. Elle a ensuite délicatement examiné l’œil, puis a vu un abcès caséeux pointer le bout de son nez, hors de l'orbite. Elle l'a donc retiré très doucement mais l'oiseau avait très mal. En l'enlevant, elle a pu remarquer que le tour de l’œil était touché par un abcès (zone en bleu sur la photo). Donc, elle va tenter de tout retirer mais la zone est très étendue. Elle n'est pas sûre de pouvoir suturer la plaie et ne saie pas jusqu'où va l'abcès. Le pronostique vital est engagé, par sûr que le petit survive...

Mise à jour après-midi : J'ai reçu un appel de la vétérinaire pour m'informer qu'elle avait tenté d'opérer Tobi. Malheureusement l'abcès avait laissé un trou béant qu'elle ne parvenait pas à recoudre. En plus de ça, le nerf optique avait commencé à nécroser. Le pauvre Tobi était condamné.


dimanche 9 août 2020

[Libéré] - Poquette, pigeonneau au bec atteint de variole

J'ai reçu un appel des ailes cassées me demandant si je pouvais prendre en charge un pigeonneau car l'association est saturée. J'ai accepté car il me restait une cage que j'avais oubliée. Les pustules de Poquette ont commencé à être traitées avec de la Bétadine par la dame qui l'a récupéré dans son jardin. Elle a également fait le trajet en voiture pour me l'apporter, merci à elle. Je savais avant de le recevoir qu'il était "bien atteint", mais je ne m'attendais pas à ça. Le bec supérieur est recouvert de pustules, l'une s'est arrachée et a fait saigné l'oiseau. J'ai donné un anti-parasite à l'animal qui avait des poux et des mouches plates. Je vais également lui donner un cocktail de vitamines ainsi qu'un anti-biotique car il y a du pus au niveau de la plaie. Malgré son état, Poquette, qui est un pigeonneau encore piailleur, mange bien et est vif.

Vendredi 21 août : J'ai été dans un premier temps content car Poquette a perdu un premier morceau de pustule sans problème, mais ensuite, un gros bout est parti laissant une plaie entre l’œil et le bec. Le drame est venu quelques jours plus tard lorsque j'étais en train d’appliquer de la Bétadine sur les pustules. La croûte sur le bec supérieur a commencé à partir et m'a laissé entrevoir l'étendue des dégâts...

Il semble qu'une bonne partie du bec a été rongée par les pustules. Il y a de grandes chances pour que Poquette finisse mutilé avec un bout de bec manquant. De plus, la croûte a fait apparaître un boule blanche qui m'a affreusement fait pensé à la trichomonose. J'ai peur que l'oiseau ne soit non seulement atteint de variole, mais aussi de trichomonose, je l'ai donc mis sous Trichorex. Malgré son état, l'oiseau est vif, mange et boit bien...  Il faudra attendre la chute de toutes les pustules pour se rendre compte de tout ça.

Lundi 24 août : Poquette a perdu la pustule qui se trouvait sur son bec. Contrairement à ce que je pensais, le bec est entier, sauf les parties molles de la narines qui ont été rongées. Ce n'est pas grave, l'oiseau pourra vivre sans, et surtout, il sera sans doute libérable. Au moins une bonne nouvelle !

Samedi 28 août : Ce matin en faisant ma tournée pigeons malades, j'ai trouvé poquette dans cet état. Il s'est peut-être gratté ou cogné la croûte et l'a arrachée. C'est la première fois que je vois une variole pareille. Il y a des masses blanches sous/dans les croûtes qui ont la forme de comédons. Lorsqu'ils sont retirés, il laissent un petit cratère que l'on peut voir sur les photos. Je ne sais pas ce qu'ils sont, c'est vraiment bizarre. J'ai pris rendez-vous chez le vétérinaire lundi matin pour Tobi et en profiterai pour faire examiner Poquette. J'ai nettoyé la plaie et l'ai laissée telle quelle.



Lundi 31 août : Poquette a été examiné par le vétérinaire qui va lui retirer chirurgicalement autant de tissus morts que possible. Je vais le récupérer demain matin à la clinique.


Mercredi 2 septembre : Poquette a enfin été débarrassé de sa masse. Je dois lui appliquer une crème (Forudine) une fois par jour. 


Lundi 7 septembre : La croûte que Poquette présentait depuis sa petite intervention chirurgicale commençait à se décoller mais dessous se trouvaient encore des masses blanches logées dans la chaire. J'ai retiré la croûte, la majorité des choses blanches sont parties avec elle mais il en restait quelques unes dans la viande de l'oiseau. Je les ai délogées à l'aide de deux coton-tiges afin de les faire sortir de leur cavité, elles sont venues très facilement. Je ne sais toujours pas ce qu'elles sont, en revanche je sais qu'il faut les enlever car sinon elles grossissent, servent de racine à la pustule qui ne tombe pas seule, et surtout, elles ne sèchent pas tant qu'elles sont dans la chaire. Je répéterai donc l’opération jusqu'à ce que tout disparaisse.


Mercredi 9 septembre : L'état de Poquette s'améliore. Je continue d'appliquer de la crème sur la plaie qui sèche bien. J'ai obtenu des informations complémentaires par le vétérinaire en lui montrant les photos du pigeon. Les masses blanches sont dues à la variole, il s'agit de lésions qu'il a déjà vu sur les cas sévères. Mis à part le fait que ce sont des lésions, je n'ai pas plus d'informations, dommage. Quoiqu'il en soit, Poquette pourra être libéré lorsque toutes ses pustules seront tombées.

Vendredi 11 septembre : Les croûtes sur la face droite de Poquette sont tombées toutes seules. Il lui reste encore une petite poquette sur la commissure gauche du bec. Encore un peu de patience et Poquette pourra être enfin libéré ! Un grand merci à O qui est revenue me donner dix kilos de graines et des journaux.

Samedi 26 septembre : Aujourd’hui était le jour de libération pour Sid, P'tit-Bout, Tacos et Poquette en compagnie de F et O, la personne qui m'avait amené Poquette. Grosse satisfaction de le voir libre car il revient de loin.