mercredi 30 septembre 2020

[Décédé] - Ciboulette, pigeon fatigué

Pigeon repéré un soir sur la volière. Il n'avait pas l'air dans son assiette et restait couché sur le toit avec les plumes ébouriffées. J'ai fait un piège avec la partie grille d'une cage à lapin. Je l'ai capturé une première fois, l'ai examiné mais n'ai rien trouvé de particulier. Je l'ai gardé une nuit et le lendemain matin, l'oiseau semblait en forme, assez pour être libéré. Je l'ai donc relâché, mais le soir-même, rebelote. Pigeon couché sur le toit de la volière, en boule, fatigué. J'ai donc remis le piège en place, Ciboulette est aussitôt descendu manger les appâts. La capture n'a même pas pris une minute. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo, le pigeon n'est absolument pas perturbé par le piège qui se referme sur lui, préférant continuer à manger les appâts. Je l'ai mis en cage, il a passé un long moment à manger, puis à bu et est allé se coucher. Je vais le garder quelques jours voir s'il ne couverait pas quelque chose...

Vendredi 2 octobre : Ce soir, j'ai trouvé Ciboulette étendu mort au fond de sa cage. Je ne suis pas surpris, j'avais bien senti que cet oiseau était épuisé. Il a moins pu passer son dernier jour au chaud et en sécurité. Il sera enterré dans le jardin aux côtés de tous les autres.

vendredi 25 septembre 2020

[Libéré] - Fizzy, cheveux à la patte

Le lendemain de la prise en charge d'Elmer, je suis retourné au niveau de la gare où j'avais repéré un pigeonneau avec les deux pattes attachées. Malheureusement je ne l'ai vu nulle part. À défaut, j'ai attrapé Fizzy qui avait des cheveux à la patte. Ils avaient déjà eu raison d'un doigt et c'est probablement une partie de la patte qui serait partie s'ils n'avaient pas été enlevés. Il était un peu farouche mais j'ai pu le capturer de moins de cinq minutes. J'ai coupé l'entrave et mis un peu de Bétadine sur la plaie, puis je l'ai libéré.

[Libéré] - Elmer, pigeon EAM trouvé par une dame

Ma sœur avait passé une annonce à propos de Gustave, sa pigeonne qui s'était échappée. Une dame l'a lue et lui a demandé de l'aide car un pigeon la suivait absolument partout. Ma sœur lui a expliqué qu'il s'agissait sans doute un pigeon élevé main qui s'était soit échappé, soit qui avait été libéré pensant qu'il pouvait se débrouiller seul dehors. Ce pigeon avait donc mis le grappin sur cette dame, la suivant aussi bien dedans que dehors. Il n'avait peur de personne et se promenait parterre comme si tout allait bien. La dame a eu peur pour lui et ne savait pas quoi en faire. Voici les clichés qu'elle m'a envoyés :


Ma sœur a d'abord contacté les ailes cassées mais celle-ci ne s'occupe plus des oiseaux hors du département car il est impossible de gérer autant d'animaux pour une si petite structure. Elle m'a ensuite contacté pour me demander si j'accepterai de m'occuper du pigeon. J'ai dit pas de soucis et suis entré en contact directement avec la dame. Elle m'a dit chercher un covoiturage via plusieurs sites mais aucun des chauffeurs contactés ne lui a répondu. Elle commençait à perdre espoir, puis a fini par contacter une ferme qui a accepté de prendre en charge le pigeon. Une de ses amis a donc fait le trajet Nîme-Beaucaire. Nous étions tous ravis que l'oiseau ait finalement trouvé un foyer.

Quelques jours plus tard la dame me recontacte car le pigeon s'était enfuis de la ferme, profitant du nourrissage pour s'évader, et avait fait le chemin retour en volant ! Le voilà qui était de retour chez la dame qu'il ne lâchait plus ! Voyant que la situation devenait un peu difficile, j'ai proposé à la dame de contacter les ailes cassées afin de passer une annonce pour trouver quelqu'un qui puisse faire le trajet jusque chez moi. Quelques heures à peine après la publication, une dame s'est manifestée pour faire le voyage. Figurez-vous qu'il s'agissait de la même personne qui m'avait amené PiouPiou ! Nous nous sommes donc donnés rendez-vous le lendemain afin de faire la remise en main propre. 

Le lendemain, la dame était à l'heure et m'a remis l'oiseau, un grand merci à elle. J'ai procédé au changement de cage dans la voiture afin d'être sûr que l’oiseau ne s'échappe pas. En le saisissant, il n'a pas du tout bougé et s'est laissé faire. J'ai alors repéré un pigeonneau avec les deux pattes attachées qui se trouvait à quelques mètres de là. J'ai tenté de le faire approcher mais il refusait de venir malgré les appâts. Pire au bout d'un moment il s'est perché sur un immeuble et n'est plus redescendu. J'étais très déçu et avait complètement oublié la dame... Je l'ai remerciée et nous nous sommes quittés. 

Revenu à la maison, j'ai libéré le pigeon, que j'ai baptisé Elmer, dans l'appartement. Il est resté sur ma main, puis sur ma tête, puis de retour sur ma main. Il y a passé un long moment à s'y faire la toilette, puis est venu dormir sur mon épaule. C'est pigeon de tête, il adore s'y percher et y rester. Il m'attaque quand j'essaye de le caresser, mais ça reste un pigeon élevé main qui n'a absolument pas peur de l'humain. Pour le moment il va rester en intérieur, et d'ici quelques jours je le mettrai en volière.


Samedi 26 décembre : Elmer a rejoint la volière depuis un moment déjà. Les premiers jours ont été difficiles car elle restait devant la porte et s'accrochait aux barreaux pour trouver une sortie. Dès qu'elle me voyait arriver, elle s'agitait dans tous les sens et se jetait contre les grilles. Lorsque je rentrais dans la volière, elle restait sur mon épaule et n'en bougeait plus. Je l'ai donc gardée en intérieur, puis l'ai mise en volière pour des périodes de plus en plus longues. Elle a finit par se mettre en couple avec Patrick, veuf depuis quelques mois. Elle est beaucoup plus calme depuis. Bien qu'elle aime venir me voir et rester sur mon épaule plus ou moins longtemps, elle est clairement beaucoup plus sereine et ne se jette plus sur les barreaux. Je pense finalement la garder car elle est en couple avec un de mes handicapés.


Dimanche 20 novembre 2022 : Elmer va très bien. Patrick son mâle étant décédé, elle s'est sans doute mise en couple avec un autre mais il va falloir que je l'épie pour savoir qui... 

 

Vendredi 8 septembre 2023 : Elmer a été libéré sur le terrain du monsieur qui m'avait adopté quatre lapines. Elle n'était plus proche de l'homme, elle avait peur de moi et j'ai pensé que c'était le bon moment pour la libérer, sachant qu'elle est dans une fermette, libre avec eau, nourriture, abris avec d'autres pigeons.

vendredi 18 septembre 2020

[À la maison] - Venom, pigeon handicapé qui ne vole plus

Dojima était en couple depuis plusieurs semaines avec un pigeon handicapé que je ne parvenais pas à identifier. Après avoir regardé tous les articles du blog, j'en suis venu à la conclusion que ce pauvre pigeon n'avait pas d'article. Il ne vole pas, mais ne présente aucune blessure ou quoique ce soit. Je ne sais plus ce qu'il lui est arrivé, ni où je l'ai ramassé...

[Libéré] - Chamallow, pigeonneau à la démarche étrange

Samedi dernier j'ai accompagné F, une amie, sur une de ses zones. En regardant le groupe de pigeons local, j'ai remarqué Chamallo car il se dandinait étrangement. J'ai pensé dans un premier temps qu'il avait des fils aux pattes mais en regardant de plus près je n'ai rien vu. Je l'ai regardé un peu plus et j'ai décidé de l'attraper afin de l'examiner en détails. J'ai demandé à F si elle avait quelques graines à jeter à mes pieds. Elle en a donc jeté quelques unes et Chamallo s'est jeté dessus sans se soucier de moi et je l'ai saisi sans le moindre problème. Je l'ai donc examiné mais je n'ai absolument rien remarqué. Pas de blessures aux pattes, pas d'entraves, pas de bleus, plaies où que ce soit. Je l'ai donc libéré et l'ai observé un peu plus se dandiner bizarrement. J'ai finalement décidé de le prendre avec moi afin de le garder quelques jours pour l'observer plus en détails. Il y avait encore des grains à mes pieds qu'il est revenu picorer à peine relâché, je l'ai donc saisi une deuxième fois sans problème. Je l'ai mis dans une cage de transport et l'ai ramené à la maison. F m'a dit l'avoir repéré la semaine dernière, avoir aussi pensé à une entrave mais n'avait rien vu non plus. Il a donc passé une semaine à la maison mais va bien et a juste une démarche étrange. Comme il a été capturé sur la même zone que Sid, ils seront libérés tous les deux demain.

Dimanche 27 septembre : Je pensais libérer Chamallow avec Sid, P'tit-Bout, Tacos et Poquette mais en allant dans la volière je l'ai trouvé un peu mou et ébouriffé. Il s'agit peut-être juste d'un cou de froid du à la chute des températures, mais je préfère ne prendre aucun risque et vais le garder encore un peu.  

Mercredi 4 novembre : Ma santé était mauvaise et je n'ai pas pu libérer Chamallow sur son lieu de capture. Pas grave car je l'ai libéré sur mon lieu de travail en compagnie du petit groupe de squatteurs. Il était ravi d'être enfin dehors et de pouvoir voler !

[Libéré] - Le Boche, Adrien et Ptit-Moche en famille d'accueil

Voici une petite famille descendue d'Alsace. Le pigeon de gauche est la femelle nommée Le Boche, une pigeonne voyageuse trouvée en boule au sol. Le mâle, Adrien, est à droite. La personne qui l'a trouvé revenait de chez le vétérinaire afin de faire euthanasier un précédent pigeon qui n'avait aucun espoir de survis. Celui-ci a aussi été trouvé au sol. Il était atteint d'une diarrhée terrible et a été emmené chez un vétérinaire non spécialiste des oiseaux qui lui a donné un médicament, qui s'est avéré toxique. Le pigeon a frôlé la mort plusieurs fois à cause de ça, il lui a fallu des semaines pour s'en remettre. Le petit duo s'est donc rencontré en convalescence et a fini en couple. La bienfaitrice remplaçait les œufs par des faux mais deux ont échappé à son attention. Elle s'est donc retrouvée avec une paire de pigeonneaux. Un n'a malheureusement pas survécu, même avec de bons soins, il n'est pas rare que ça arrive. L'autre a eu plus de chance. Ce petit a donc été nommé Ptit-Moche.

La personne pensait descendre l tout le monde le mois dernier mais hésitait à cause du jeune âge du bébé. Elle a préféré jouer la prudence et laisser les trois pigeons sur place. Elle est finalement revenue deux semaines plus tard et en profité pour me laisser papa, maman et bébé afin de les libérer. Ils vont donc rester en volière jusqu'à ce que les ailes cassées & co ait de la place. Le jeune est encore dépendant de son père, qui le nourri encore. Il n'arrête pas de le solliciter en lui "mâchouillant" les plumes de la joue, ce qui fait le mâle a la peau nue sur la joue droite et quelques plumes manquante à gauche. 


Samedi 3 octobre : Le petit trio a été confié aux ailes cassées en vue de sa libération.

jeudi 3 septembre 2020

[Décédé] - Juju, goéland avec aile cassée

Alors que je me trouvais dans le bus avec les pigeons afin de rentrer chez moi, j'ai reçu un message du monsieur qui m'avait amené Félix. Il venait de découvrir "une mouette" blessée sur un parking. Il ne savait pas à qui s'adresser et m'a donc contacté, ne sachant pas si je m'occupais de ce genre d'oiseaux. Je lui ai répondu que je pouvais le prendre et l'emmènerai chez le vétérinaire. Je ne savais pas comment me rendre sur place, alors j'ai contacté plusieurs personnes mais seule F était libre. Ça a été un peu difficile, mais nous avons réussi à nous mettre d'accord sur une heure.

Il était déjà dix-neuf heures, j'ai couru à toute allure pour me rendre à l'arrêt de bus le plus proche où je me suis aperçu que j'avais oublié ma carte. Dieu merci, il n'y a pas eu de contrôleurs. J'ai rejoint F et nous sommes partis en voiture. Arrivés sur place, le monsieur nous attendait. Il avait sauté au dessus de la grille qui entourait un tout petit parking niché entre deux immeubles. Il a coincé le goéland, et non la mouette comme je m'y attendais, dans un coin et l'a emmailloté dans un drap. Il me l'a fait passé par dessus la grille qu'il a sportivement escaladé afin de sortir. Nous l'avons remercié, il nous a remercié et nous sommes partis. 

Durant le trajet, j'ai voulu laisser un peu d'air à Juju qui en a profité pour me mordre. J'ai saigné comme un goret, mais j'ai maintenant l'habitude avec ces oiseaux. Arrivés à la maison, F m'a gentiment aidé à sécuriser l'animal. J'ai d'abord mis un élastique autour du bec afin qu'il ne morde pas, puis j'ai laissé en liberté afin de voir dans quel état il était. Verdict sans appel, aile cassée à deux endroits, irrécupérable. Le sang était bien sec, il y a donc des chances pour qu'il soit dans cet état depuis un moment. J'ai posé une gamelle d'eau pour voir s'il avait soif. Il a commencé à boire malgré l'élastique, mais j'ai préféré lui enlever afin que ce soit plus facile. Il a donc pu boire autant qu'il voulait. J'ai pris quelques clichés, puis F et moi l'avons mis dans un grand carton. Demain je dois me rendre chez le vétérinaire afin de récupérer Tobi, j'en profiterai donc pour déposer Juju qui sera euthanasié. Non seulement il est illégal  de posséder un goéland mais je n'aurai pas eu la place de le garder. La journée a été longue et se finit se bien triste note. Un grand merci tout de même à F qui a fait le trajet malgré une fatigue plus qu'évidente et au monsieur qui nous a prévenu et s'est introduit dans le parking pour aller chercher l'oiseau en détresse.

Vendredi 4 septembre : J'étais épuisé ce matin en me réveillant, j'ai donc décidé d'appeler un cabinet vétérinaire qui se trouvait tout près afin de savoir s'ils pouvaient s'occuper du goéland. Le monsieur m'a conseillé de m'adresser au spécialiste aviaire (chez qui je me rends pour les cas graves), je lui alors expliqué que j'avais l'habitude des oiseaux et que l'aile de ce goéland n'était pas sauvable. J'avais ouvert le carton le matin pour regarder si Juju allait "bien". Je me suis aperçu que son aile était cassée à deux endroits et que l'une des fractures était ouverte. Il est allé voir une des vétérinaires afin de savoir si elle acceptait de prendre en charge l'oiseau et de l'euthanasier. Elle a accepté, je me suis donc mis en route vers le cabinet. Avant de se faire, j'ai tout de même donné de la pâté pour chat que le goéland a gobé en une fraction de seconde...

J'étais tellement épuisé que j'avais du mal à marcher droit. Le carton était très encombrant et le trottoir menant au cabinet moins large que le paquet, j'avais peur de me faire embarquer par une voiture. Dieu merci tout s'est bien passé. Je suis arrivé sur place et me suis présenté comme la personne avec le goéland blessé. Il m'a demandé si l'oiseau était vif, je lui ai répondu que oui et qu'il m'avait bien mordu la veille. Le monsieur, secrétaire, m'a remercié de m'être occupé de l'oiseau. Je l'ai remercie à mon tour de le prendre en charge et lui ai demandé combien je lui devais. Il m'a dit rien du tout et que c'était gentil d'avoir fait le trajet pour lui. J'ai envoyé un message au monsieur qui l'avait capturé et suis parti bien triste de commencer la journée par l'euthanasie d'un animal. Une fois rentré chez moi j'ai passé la journée à dormir... Un dernier merci au monsieur qui m' contacté, a F qui ont participé activement à cette histoire et au cabinet vétérinaire qui a pris l'oiseau en charge gratuitement.

[En refuge] - Kovou, pigeon avec infection aux yeux

Pigeon attrapé par la dame qui s'est occupé de Piouchore. Elle l'a amené chez le vétérinaire qui lui a prescrit un anti-biotique et une crème. Je vais lui retirer le pus qu'il a collé dans les plumes. Il faut également que je le nourrisse à la main car il refuse de le faire lui-même. Il est assez maigre, il recevra aussi un peu de Nutribird afin d'être requinqué.

Lundi 7 septembre : L'état de l’œil droit de Kovou s'est amélioré très rapidement grâce aux médicaments mais le gauche a du mal. Le traitement anti-biotique, crème ophtalmique, vitamines et nourrissage à la main continue.

Dimanche 13 septembre : L'état général de Kovou s'est détérioré. Il faut que je le nourrisse de nouveau à la main et son œil est devenu vitreux. De plus, il y a quelque chose de blanc dedans, j'ai bien peur qu'il soit fichu. J'ai voulu prendre rendez-vous chez le spécialiste aviaire mais il est absent jusque début octobre. J'ai finalement pris rendez-vous chez le lambda, mais je suis retourné sur le site de l'aviaire et me suis rendu compte que sa collègue était présente. J'ai donc pris rendez-vous avec elle car les cas me semblent graves et un peu dépasser le vétérinaire lambda.

Lundi 14 septembre : Un grand merci à O qui m'a conduit chez le vétérinaire aviaire, m'évitant ainsi de poireauter plusieurs heures sans le bus. Le bilan est lourd pour les pigeons qui ont été examinés, à savoir Kovou, Oboro, Tobi et Dojima. Kovou a du pus dans l’œil. Le pus des oiseaux est très souvent caséeux, donc durs. La vétérinaire va tenter de le retirer de l’œil pour éviter l'énucléation, mais étant donné la petite taille du globe oculaire, elle doute de pouvoir y parvenir. Quoiqu'il en soit, l’œil est fichu et il restera aveugle de ce côté.

Mardi 15 septembre : L'énucléation de Kovou s'est bien passées. Le pigeon sera sous antibiotique (késium) pendant sept jours. Un grand merci à M, très investie dans l'assistance aux pigeons, qui a pris en charge l'intégralité des frais le concernant. En revenant j'étais très fatigué car les voyages chez le vétérinaire aviaire durent environs cinq heures, majoritairement passées dans les bus pour m'y rendre.

Mercredi 23 septembre : Kovou présente des poquettes de varioles. Je ne suis pas surpris car il a été capturé sur une zone où de nombreux cas ont été observés. Il était donc sans doute porteur sain mais l'opération l'a affaibli, déclenchant l'apparition de pustules. Elles se trouvent autour de l’œil qui a été retiré. Ce qui est plus inquiétant, c'est qu'Oboro tousse, comme s'il se noyait dans son propre mucus. J'ai vu que l'une de ses narines présentait des écoulements, j'ai donc décidé de retourner chez le vétérinaire aviaire. Le rendez-vous est demain à quinze heures et en accord avec la dame qui l'a trouvé, l'intégralité des soins seront pris en charge. En attendant, j'ai mis l'oiseau sous anti-biotique et vitamines en espérant qu'il n'a rien de grave et qu'il se remettra...

Vendredi 25 septembre : Kovou a été examiné pour la seconde fois par vétérinaire aviaire. Il pense que des poquettes dues à la variole se trouvent au niveau des voies respiratoires, notamment le flanc droit. Il n'y a rien à faire pour les traiter, l'oiseau est sous anti-biotique et anti-inflammatoire. Je procède également à des inhalations deux fois par jours. Je mets des gouttes dans un bol chaud, l'oiseau dans une caisse de transport et le tout sous une serviette. Le pronostic vital est engagé car Kovou a de gros soucis pour respirer. Je dois le traiter durant un semaine et s'il n'y a aucune amélioration ou une dégradation, la vétérinaire a laissé deux choix : soit on fait faire des analyses pour voir s'il n'y aurait pas autre chose, soit on le fait euthanasier. En accord avec la dame qui l'a trouvé et prend en charge les frais, il sera endormi. J'espère que Kovou va s'accrocher et se remettre, car en lui donnant ses médicament tout à l'heure j'ai essuyé du liquide au niveau de l’œil énucléé. Je vais envoyer un mail à la doctoresse afin de lui signaler et voir ce qu'elle va conseiller.

Vendredi 13 novembre : Kovou a rejoint la volière il y a des semaines déjà. Il devenait fou à l'intérieur et commençait à faire l'appel du nid. La dame qui a payé les soins voulait qu’il rejoigne un refuge pour pigeons en Espagne. Pour ce faire, un co-voiturage devait avoir lieu en novembre mais le confinement a tout fait capoter. Du coup, j'ai proposé à la dame de le garder jusqu'au prochain. De toutes façons, le pauvre n'est pas libérable dans cet état.

Mardi 29 décembre : Kovou a été examiné par le vétérinaire aviaire qui a conclu à une infection. Le pigeon a donc été (re)mis en cage, il recevra un anti-biotique pendant cinq jours ainsi qu'un anti-douleur car la zone semble le faire souffrir.

Vendredi 15 janvier : L'état de Kovou était revenu à la normale suite à son traitement, il avait donc rejoint la volière. Conformément aux souhaits de la dame qui la récupéré et a payé les soins, Kovou va enfin rejoindre le refuge en Espagne. M va venir le récupérer en même temps que Pouichore et Oboro afin qu'ils y soient tous acheminés. Merci à elle. J'étais tellement fatigué que je n'ai même pas pensé à prendre de photos...

mercredi 2 septembre 2020

[En refuge] - Oboro, pigeon avec blessures profondes aux pattes

Pigeon attrapé par ma mère. C'est un oiseau qu'elle avait repéré depuis un petit moment et qui restait constamment allongé dans la gouttière de l'immeuble d'en face. Elle a tenté de le faire approcher avec de la nourriture, mais il était très méfiant. Au bout d'un moment, il a fini par venir sur le balcon appâté par les graines. Le pauvre ne tenait plus debout et devait s'aider de ses ailes pour avancer. Ma mère a jeté quelques graines entre deux pots de fleurs pour l'y coincer et l'a attrapé. J'ai profité de la visite chez le vétérinaire hier afin qu'Oboro soit examiné. Je pensais que le cabinet avait repris ses bonnes vieilles habitudes, sans rendez-vous l'après-midi, alors j'ai débarqué à l'ouverture. Malheureusement le cabinet fonctionne encore uniquement sur rendez-vous. Heureusement un vétérinaire a accepté de regarder mes oiseaux entre deux. Il m'a dit de retirer les saletés qui étaient dans les plaies, de les nettoyer quotidiennement et de garder la cage très propre.

Je suis donc rentré et j'ai commencé par donner un bain anti-septique aux pattes afin de ramollir le tout. Les saletés étaient extrêmement dures, ça a été vraiment difficile de tout enlever. Les images sont très impressionnantes mais le pigeon n'a quasiment pas saigné. Je ne suis pas sûr que la patte droite soit sauvable, car j'ai vu des tendons(?) sectionnés. Oboro est sous anti-inflammatoire ainsi que sous anti-biotique, je l'ai mis dans une caisse de transport pour chat avec de l’essuie-tout au fond que je change très souvent. Le pigeon ne peut pas marcher dans cet état, je pense profiter du troisième rendez-vous chez le vétérinaire (jeudi ou vendredi) pour Tobi, afin de le faire examiner aussi.

Lundi 7 septembre : La plaie d'Oboro ne semble pas capable de se refermer seule, je ne parviens pas à savoir si les zones noires sont des tissus morts, de la saleté ou du sang sec. De plus, nous pouvons voir sur la photo que des tendons(?) sont sectionnés. Je ne sais pas dans quelle mesure l'oiseau sera handicapé mais il garderai des séquelles. Demain, j'ai rendez-vous (encore une fois) chez le vétérinaire, il pourra donc être examiné en même temps que Tobi et Banzai.
 
 
Mardi 8 septembre Je devais emmener Oboro chez le vétérinaire mais je l'ai oublié en partant... Heureusement, j'ai pu montrer des photos au médecin qui m'a dit qu'il n'y avait pas de chaire nécrosée. Il m'a demandé si le petit bidule blanc qui sortait était un bout d'os ou si c'était mou, je lui ai dit que c'était mou et qu'il s'agissait sans doute de tendon. Chose qu'il a confirmé. Il m'a demandé si la patte fonctionnait, je lui ai dit que non et il a répondu que ce n'était pas étonnant. Oboro restera donc handicapé toute sa vie. Il m'a dit de continuer à garder la plaie propre, à y appliquer de la crème cicatrisante et surtout, bien vérifier que la plaie se referme et ne s'étale pas. D'après les photos, la plaie se referme bien, je suis donc rassuré. La blessure à l'autre patte s'est complètement refermée. L'oiseau sautille avec pour se déplacer mais il mange et boit normalement. Je ferai sexer tous mes pigeons célibataires lors de ma prochaine paye et les mettrai à l'adoption. 
 
 
Lundi 14 septembre : Encore un ratage à mettre sur le dos du vétérinaire lambda. Je lui avait dit que les tendons étaient nécrosés mais il m'avait dit qu'il s'agissait de sang sec. Ce n'est pourtant pas faute de lui avoir dit que les bains tièdes ne faisaient pas partir le noir... mais non, pour le vétérinaire il ne s'agissait pas de nécrose. Le spécialiste aviaire est quant à lui catégorique, les tissus sont bien nécrosés ! L'assistant, qui était en formation, a demandé ce qu'étaient les choses qui sortaient de la plaie. Je lui ai répondu des tendons. La vétérinaire les a touchés, ils étaient tous durs car ils avaient séché à l'air mais il s'agissait bien des tendons sectionnés. Donc, non seulement les tissus sont nécrosés mais en plus il y a un abcès à l'articulation. La patte doit être amputée. Je suis vraiment en colère, autant d'erreurs sont inacceptables. Je ne sas pas ce qu'il arrive à ce cabinet qui a toujours été bien (mis à part le vétérinaire âgé qu'il faut éviter). Oboro va être amputé de la patte mais je ne sais pas dans quelle mesure... 
 

Mardi 15 septembre : L'amputation d'Oboro s'est très bien passée. Il ne lui reste qu'un petit moignon pas plus long qu'une phalange qui me fait douter d'une possibilité de libération. Le pigeon est sous antibiotique durant sept jours, je dois également retirer les amas de peau morte épaisse qui apparaissent sous la patte droite. S'ils ne sont pas retirés, ils risquent de faire souffrir l'animal qui ne pourra pas se déplacer sur son unique patte. C'est que je faisais déjà avant la visite chez le vétérinaire, bain de pattes chaud pour amollir les chaires, retirer les tissus morts et application de crème cicatrisante (Forudine). Le traitement va donc continuer jusqu'à ce que la patte soit saine.
 

Mercredi 23 septembre : La convalescence d'Oboro se passe bien. Il encore un peu tôt pour le mettre en volière, il va donc rester encore en cage.
 

Dimanche 3 janvier : Oboro a rejoint la volière depuis un moment et s'est très vite habitué à se déplacer sur une patte. Pour le moment il va y rester.
 
Vendredi 15 janvier : Oboro va toujours très bien et a été pris en charge par M en même temps que Pouichore et Kovou afin d'être acheminés vers un refuge pour pigeons en Espagne. Merci à elle. J'étais tellement fatigué que je n'ai même pas pensé à prendre de photos...